Confrérie du Guillon

Henchoz Jacques

Commissaires
anc. Chef division économie viticole & agricole VD
Château-d'Oex

Pour être une vraie confrérie vaudoise, il fallait bien que celle du Guillon compte parmi ses conseillers un natif du pays d’Enhaut. Depuis mai 2012, c'est chose faite, puisque Jacques Henchoz, fils d'agriculteur né en 1956 à Château-d'Oex, où il fit toute sa scolarité, est venu rejoindre les rangs de ceux que vous voyez à Chillon parés de robes rouges, brunes, jaunes...
Jacques n'est pas de ceux qui reculent devant les responsabilités. Songez ! Leur père ayant été nommé préfet, Jacques et son frère, alors âgés de 16 et 15 ans, n'hésitèrent pas à assumer la gestion du domaine familial.
Sportif-né, Jacques s'adonna très tôt à la pratique du ski de fond, avec un certain succès puisqu'il fit partie de l'équipe nationale junior, s'attribuant même le titre de vice-champion suisse en 1972.
Château-d'Oex accueillant quelques instituts pour jeunes filles fortunées, ce n'est pourtant pas à l'une d'elles que Jacques fit les yeux doux, mais à une enseignante: Isabelle, professeur de français, qu'il épousa en 1978. Si Obélix est tombé dans la marmite de potion magique, on pourrait dire que Jacques Henchoz est tombé dans le chaudron à fromage! Nommé membre du conseil d'administration de la Coopérative de l’Etivaz en 1982, il en devint président en 1994, s’investissant dans cette institution durant vingt et un ans.
Ayant remis le domaine familial à son fils Jean-Rodolphe en 2004, Jacques occupa dès lors et jusqu'en 2011 le poste de chef du Registre fédéral des appellations d'origine pour ensuite, changement de cap à 180 degrés, être nommé chef d'office puis adjoint au chef du Service de l'urbanisme de la Ville de Lausanne. Aujourd'hui, il est suppléant du chef de service de l’agriculture et le responsable de la division promotion de l’économie viticole et agricole.
Conseiller communal durant de nombreuses années à Château-d'Oex, député au Grand Conseil, Jacques Henchoz est un homme qui s'engage: remontées mécaniques, promotion des appellations d'origine, améliorations foncières, et même président de l'Association romande des faucheurs à la faux (sic), ce qui nous vaut de terminer par cette anecdote. A l’Etivaz, une compétition de fauchage ayant été sur le point d'être annulée en raison d'un trop grand nombre de taupinières, les organisateurs posèrent multitude de trappes avec versement de prime par queue de taupe attrapée, ce qui fit un grand titre de l'Hebdo: C'est Minnie qu'on assassine! Ah ! Quand la presse s'y met!

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