Confrérie du Guillon

Hort Hans Peter

Préfet honoraire Bâle
Conseil en publicité
Bottmingen

Hort

La vie, parfois, réserve d'heureuses surprises. L'une d'elle, et par la grâce du Guillon, fut ma rencontre avec Hans-Peter Hort. Entre le jeune chanteur des Gais Compagnons et le magnifique préfet du Cotterd de Bâle, l'amitié sera immédiate, instantanée, durable. Tout le mérite lui en revient. Dès cet Instant jusqu'à la veille de son décès, il aura été simplement un parfait gentleman, à l'élégance légendaire et au sourire généreux.
De rendez-vous en dégustations, de ressats en guillonneurs, je l'observais avec délectation exercer une sorte de fascination sur son entourage. Son humour décapant, un français mâtiné d'un accent fleurant bon son Bâle natal, une tenue toute britannique et une bonhommie «à la vaudoise» auront séduit et enchanté nombre de compagnons. Cet amoureux du lac, ce fervent navigateur, cet adorateur du chasselas et ce fidèle de la Confrérie du Guillon aura plus fait pour la paix confédérale que mille ambassadeurs. Il était cet ami que chacun rêve d'avoir. J'ai eu ce privilège, je mesure mon bonheur.
Il n'est plus, mais le souvenir demeure et, avec lui, le charme distingué du Cotterd de Bâle qu'il a fait vivre avec tant de courtoisie. Je vois encore cette carte postale envoyée de Davos, où il aimait aller avec son adorable épouse: «Hello Philippe, même loin du canton de Vaud, nous z'Guillon avec joiel ». Salut l'Ami, que diable tu nous manques! Philippe Gex

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