Confrérie du Guillon

Anken Robert

Gouverneur d'Honneur
Chef de Service Enseignement supérieur & Cultes
Lausanne

AnkenR

Robert Anken succède à François Cuénoud en 1966 au titre de Gouverneur. Volontiers aventureux et fantasque, ce dernier régnait en notable. Robert Anken a lui l'autorité exigeante et rigoureuse, mais bienveillante, consensuelle et chaleureuse. Bigre! Ne confie-t-on pas le destin de la confrérie à un mathématicien, doublé d’un colonel EMG, qui ne transige pas sur le sens du devoir et de la discipline? Mais on sait aussi que celui qui jusqu’alors s’est brillamment acquitté de son rôle de Prévôt, est un conseiller fidèle dans ses amitiés, capable de flamber autour d’une bouteille de Dézaley jusqu’à plus d’heure.
Tel est le personnage! Né à Lussy-sur-Morges, dans une famille vigneronne, il en a hérité le côté solide et trapu. Non, rien de pédant et de guindé chez Robert Anken, qui dirige avec fermeté le Service de l’enseignement supérieur et universitaire du Canton de VD, administre musées et monuments historiques, fréquente magistrats, savants, ecclésiastiques et artistes. Droit dans ses bottes, persuadé qu’il œuvre pour la bonne cause, il s’engage avec la même pugnacité, que ce soit au service du pays, de ses institutions, de l’armée ou des vignes et des vins vaudois. De la poigne, de l’énergie et en avant!
Pour la confrérie, Robert Anken sera un gouverneur providentiel. En pleine expansion, elle a besoin d’un meneur d’hommes, qui structure l’organisation, veille à l’exécution de chaque détail. Vive la fantaisie, libre jeu aux chantres et aux clavendiers. Aux esprits en délire lorsqu’il s’agit d’enchanter et de séduire les convives des ressats, mais pas de place à l’improvisation dans l’accueil, la tenue, la dignité du cérémonial, l’ordonnance du repas. 
Le colonel est pointilleux. Pour chaque séance, chaque réunion de travail. Robert Anken s’est levé aux aurores – avant de passer aux affaires professionnelles – pour préparer l’ordre du jour - écrire d’un script minutieux et appliqué les communications à donner, les décisions à prendre, les missions à confier. Durant près de vingt ans, jusqu’en 1984, il sera au poste de commandement, faisant partager à ses conseillers sa volonté de conférer une image prestigieuse à la Confrérie du Guillon.
Sous son cuir de soldat, Robert Anken était un grand sensible, en sympathie avec autrui, n’hésitant jamais à prodiguer aide et soutien à ses amis dans l’épreuve. Il a eu le privilège d’avoir auprès de lui une femme fine et spirituelle, ainsi que deux fils – dont l’un deviendra Lt-Gouvernal – qui n'ont pas manqué d'apporter d’heureux dérivatifs à ce pater familias, dont l’existante était remplie à ras bord.

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